Comment annoncer à un amateur de café qu’il va falloir repenser sa consommation ?  

Je rencontre beaucoup de personnes qui consomment du café de façon excessive et qui mettent beaucoup de résistance à diminuer cette « drogue ». Moi-même je suis consommatrice et je me contrôle pour savourer avec plaisir 2 cafés au maximum par jour et jamais après 13H.

Un impact sur la santé à ne pas négliger, 6 bonnes raisons de modérer sa consommation

1. Le café bloque les récepteurs de l’adénosine, un neuromédiateur qui calme l’activité nerveuse et favorise le sommeil le soir.

Je préconise de se limiter à 2 tasses par jours et uniquement le matin

• La caféine est une boisson très acidifiante qui passe dans le sang 5 minutes après son absorption. Votre corps va alors puiser dans le calcium et le magnésium pour neutraliser l’excès d’acidité. Les niveaux de calcium et de magnésium diminuent. Le corps va donc chercher dans ses réserves des substances minérales alcalines c’est-à-dire dans vos os, votre cartilages et vos dents. A terme des risques d’arthrose, d’ ostéoporose ou des caries dentaires peuvent survenir. Une étude américaine* confirme que la perte osseuse est plus importante chez ceux qui consomment trois tasses par jour.

 Cette acidité à court terme peux vous créer une fatigue chronique, et oui l’inverse de l’effet recherché ! mais aussi des problèmes digestifs comme des reflux, une inflammation chronique.

• Votre graine de café contient plus de six cents molécules différentes, dont des acrylamides. Ces cellules hautement acidifiantes se forment au cours de la torréfaction par la réaction chimique dite « de Maillard » et sont considérées officiellement comme cancérigènes par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA).

Privilégier la qualité et non la quantité : choisir un café d’excellente qualité et se limiter à 2 tasses.

• La caféine est faussement stimulante. En fait, le corps réagit fortement après sa consommation avec une excitation car c’est comme un « poison » pour lui et d’ailleurs il va tout faire pour l’expulser rapidement. Le café est très diurétique, et parfois le besoin d’uriner se fait ressentir 10 min plus tard.

• Le café, lorsqu’il est pris à la fin d’un repas, freine l’absorption de plusieurs vitamines B, dont la B1, qui contribue à la production de votre énergie et la vitamine B6, qui contrôle vos pulsions. À terme, paradoxalement, notre café finit par nous fatiguer.

Eviter le café après le repas, c’est le plus mauvais

• En stimulant la libération d’adrénaline et de cortisol, la caféine peut exacerber les symptômes d’anxiété ou de stress chronique. Cela peut aussi contribuer à une fatigue surrénalienne, un épuisement du corps.

Si vous êtes amateur de café comme moi, comment faire au quotidien pour une balance plaisirs / risques acceptable ?

• Choisir un excellent café Arabica et savourez au maximum 2 tasses par jour.

De temps en temps faites une journée sans :  » le jeûne du café « 

• Vous pouvez aussi vous tourner vers des décaféinés de qualité sans solvants chimiques, il  existe 2 procédés :  décaféination à l’eau ( Swiss water Process) ou Montain Water avec de l’eau de montagne méthode sans substance chimique qui utilise la vapeur d’eau ou décaféination au dioxyde de carbone sous haute pression, sans solvant aussi
• Essayer les substituts de café comme la chicorée, riche en fibre et excellente pour notre transit, le café d’épeautre, le Caro ou Orzo, à base de céréales aussi come le seigle, le sarrazin avec un gout assez proche du café et sans caféine car vous l’aurez compris l’ennemi pour notre santé est la caféine à forte dose

En pratique comment faire pour réduire le café ?

• Remplacer progressivement : Alternez une tasse de café sur deux avec un substitut.
• Diminuer la quantité : Réduisez progressivement la fréquence de vos consommations et ne conserver que les prises matinales.
• Éviter le café l’après-midi : Cela perturbe votre sommeil, votre digestion et favorise une dépendance.
• alors savourez votre café que vous choisirez d’exception, bonne dégustation

* Cette étude a été réalisée sur 96 femmes âgées de 71 ans et sur trois années. M. Hata M, « Osteoporosis as a Lifestyle-Related Disease », revue Nippon Rinsho, 2003, 61 (2), p. 305-313.